Mercredi 17 février 2010 à 0:02



Aujourd'hui, mardi 16 fevrier 2010, j'ai pris mon premier anti-depresseur ...



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17 ans : cancer
18 ans : dépression
Et comme on dit souvent "jamais deux sans trois" je me demande quelle merde j'aurai à surmonter à 19 ans.

          Tristesse 
          Perte de tout plaisir
          Ruminement
          Idées noirs, mort, suicide


A ce qu'il parait, cet état est "normal". Ma mère ça la rassure, mais moi je me fiche totalement de savoir que mon cas ne soit pas unique ! JE VEUX sortir de cet enfer !!
Malheureusement, la volonté ne suffit pas. Il faut du temps. Du temps, j'en ai mais pas indefiniment : je m'accorde 6 mois pour me remettre sur pied, pas une semaine de plus ! Puis je réintègrerai l'INSA, en parfaite inconnue, sans traitement de faveur cette fois, bien dans mon corps, bien dans ma tête.
Il faut que j'y arrive avant cette date butoir. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de me mettre la pression comme ça ...

Il y a un an environ, j'entamais un traitement de 6 mois pour soigner mon corps.
Aujourd'hui, c'est mon esprit.
Etroitement liés...

La psy a comparé mon état à un bateau en pleine tempète. Lorsque le vent cesse de souffler, la mer ne se calme pas pour autant : les vagues continuent de secouer le bateau mais elles s'attenuent petit à petit.




Mardi 9 février 2010 à 23:30


"La vie a un sens que les grandes personnes détiennent" est le mensonge universel auquel tout le monde est obligé de croire. [...] Je me demande s'il ne serait pas plus simple d'enseigner dès le départ aux enfants que la vie est absurde"

"Les adultes ont avec la mort un rapport hystérique, ça prend des proportions énormes, on en fait tout un plat alors que c'est pourtant l'évènement le plus banal au monde. "


"Ceux qui savent faire font, ceux qui ne savent pas faire enseignent, ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants et ceux qui ne savent pas enseigner aux enseignants font de la politique" [...] Les Hommes vivent dans un monde où ce sont les mots et non les actes qui ont du pouvoir,où la competence ultime, c'est la maîtrise du langage. [...] Les Hommes vivent dans un monde où ce sont les faibles qui dominent."

"Est ce cela, le prix à payer pour l'amour, une fin de vie sans espoir dans une promiscuité sordide ? Est ce cela la recompense de l'anorexie affective, une baignoire en marbre dans une bonbonnière ruineuse ? "   (maison de retraite)

"La fascination pour l'intelligence est quelque chose de fascinant. Pour moi, ce n'est pas une valeur en soi. Dess gens intelligents, il y en a des paquets. Il y a beaucoup de débiles mais aussi beaucoup de cerveaux performants. Je vais dire une banalité mais l'intelligence, en soi, ça n'a aucun intérêt. Des gens trés intelligents ont une sorte de bug : ils prennent l'intelligence pour une fin. Ils ont une seule idée en tête : être intelligent, ce qui est très stupide. Et quand l'intelligence se prend pour but, elle fonctionne bizarrement : la preuve qu'elle existe ne réside pas dans l'ingéniosité et la simplicité de ce qu'elle produit mais dans l'obscurité de son expression."

"La Civilisation, c'est la violence maîtrisée, la vistoire toujours inachevée sur l'agressivité du primate. Car primates nous fûmes, primates nous resterons, quelque camélia sur mousse dont nous apprenions à jouir. C'est là toute la fonction de l'éducation. Qu'est ce qu'éduquer ? C'est proposer inlassablement des camelias sur mousse comme dérivatifs à la pulsion de l'espèce, parce qu'elle ne cesse jamais et menace continuellement le fragile équilibre de la survie."

"Parce que ce qui est beau ,c'est ce qu'on saisit alors que ça passe. C'est la configuration éphémère des choses au moment où on en voit en même temps la beauté et la mort. [...] C'est peut-être ça, être vivant : traquer des instants qui meurent."

"En pensant à ça, ce soir, le coeur et l'estomac en marmelade, je me dis que finalement, c'est peut être ça la vie : beaucoup de désespoir mais aussi quelques moments de beauté où le temps n'est plus le même. C'est comme si les notes de musique faisaient un genre de parenthèse dans le temps, de suspension, un ailleurs ici même, un toujours dans le jamais. Oui, c'est ça, un toujours dans le jamais.
N'ayez crainte, Renée, je ne me suiciderai pas et je ne brûlerai rien du tout. Car, pour vous, je traquerai désormais les toujours dans le jamais. La beauté dans ce monde."

L'élégance du hérisson de Muriel Barbery

Vendredi 5 février 2010 à 23:06

Le 31 juillet 2009


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Quel cliché ! Ca fait très film américain xD
Je me rappelle très bien de cette journée. Nous pensions notre amitié éternelle ...
Nous av
ions mis dedans nos souvenirs, nos espoirs pour l'avenir.

Trois amies ont enterré cette boite mais aujourd'hui ... Qui sais comment auront évolué nos relations dans 5 ou 6 ans ? J'espère tout de même que je ne serai pas la seule à la déterrer -__-

Mes meilleurs moments (comme les pires) je les ai passé avec vous 2 !
Peu importe que vous soyez loin de moi, que l'on évolue differement, il nous restera toujours une chose en commun : nos souvenirs !

Puisque nous ne formons plus un trio, je compte encore vous garder séparément mais jalousement et exclusivement pour moi toute seule ! Na !


Vendredi 5 février 2010 à 22:28


Trouble dans mon coeur.
Trouble dans ma tête.
Trouble dans mon corps.

Désir qu'il me prenne dans ses bras.
Crainte qu'il le fasse.

Quand rêve et réalité se confondent, amalgame séduisant de beauté abstraite et de tempête intérieur, étreinte désirée mais non voulue, soif languide soigneusement ignorée, douces caresses répétées, inavouées... insatisfaisante procuration...

Certitude que l'heure approche.


Tour B2 mon amour de Pierre Bottero

Samedi 23 janvier 2010 à 20:01

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Heureusement qu'elles sont là !

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