Mardi 9 février 2010 à 23:30


"La vie a un sens que les grandes personnes détiennent" est le mensonge universel auquel tout le monde est obligé de croire. [...] Je me demande s'il ne serait pas plus simple d'enseigner dès le départ aux enfants que la vie est absurde"

"Les adultes ont avec la mort un rapport hystérique, ça prend des proportions énormes, on en fait tout un plat alors que c'est pourtant l'évènement le plus banal au monde. "


"Ceux qui savent faire font, ceux qui ne savent pas faire enseignent, ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants et ceux qui ne savent pas enseigner aux enseignants font de la politique" [...] Les Hommes vivent dans un monde où ce sont les mots et non les actes qui ont du pouvoir,où la competence ultime, c'est la maîtrise du langage. [...] Les Hommes vivent dans un monde où ce sont les faibles qui dominent."

"Est ce cela, le prix à payer pour l'amour, une fin de vie sans espoir dans une promiscuité sordide ? Est ce cela la recompense de l'anorexie affective, une baignoire en marbre dans une bonbonnière ruineuse ? "   (maison de retraite)

"La fascination pour l'intelligence est quelque chose de fascinant. Pour moi, ce n'est pas une valeur en soi. Dess gens intelligents, il y en a des paquets. Il y a beaucoup de débiles mais aussi beaucoup de cerveaux performants. Je vais dire une banalité mais l'intelligence, en soi, ça n'a aucun intérêt. Des gens trés intelligents ont une sorte de bug : ils prennent l'intelligence pour une fin. Ils ont une seule idée en tête : être intelligent, ce qui est très stupide. Et quand l'intelligence se prend pour but, elle fonctionne bizarrement : la preuve qu'elle existe ne réside pas dans l'ingéniosité et la simplicité de ce qu'elle produit mais dans l'obscurité de son expression."

"La Civilisation, c'est la violence maîtrisée, la vistoire toujours inachevée sur l'agressivité du primate. Car primates nous fûmes, primates nous resterons, quelque camélia sur mousse dont nous apprenions à jouir. C'est là toute la fonction de l'éducation. Qu'est ce qu'éduquer ? C'est proposer inlassablement des camelias sur mousse comme dérivatifs à la pulsion de l'espèce, parce qu'elle ne cesse jamais et menace continuellement le fragile équilibre de la survie."

"Parce que ce qui est beau ,c'est ce qu'on saisit alors que ça passe. C'est la configuration éphémère des choses au moment où on en voit en même temps la beauté et la mort. [...] C'est peut-être ça, être vivant : traquer des instants qui meurent."

"En pensant à ça, ce soir, le coeur et l'estomac en marmelade, je me dis que finalement, c'est peut être ça la vie : beaucoup de désespoir mais aussi quelques moments de beauté où le temps n'est plus le même. C'est comme si les notes de musique faisaient un genre de parenthèse dans le temps, de suspension, un ailleurs ici même, un toujours dans le jamais. Oui, c'est ça, un toujours dans le jamais.
N'ayez crainte, Renée, je ne me suiciderai pas et je ne brûlerai rien du tout. Car, pour vous, je traquerai désormais les toujours dans le jamais. La beauté dans ce monde."

L'élégance du hérisson de Muriel Barbery

Vendredi 5 février 2010 à 22:28


Trouble dans mon coeur.
Trouble dans ma tête.
Trouble dans mon corps.

Désir qu'il me prenne dans ses bras.
Crainte qu'il le fasse.

Quand rêve et réalité se confondent, amalgame séduisant de beauté abstraite et de tempête intérieur, étreinte désirée mais non voulue, soif languide soigneusement ignorée, douces caresses répétées, inavouées... insatisfaisante procuration...

Certitude que l'heure approche.


Tour B2 mon amour de Pierre Bottero

Mardi 7 octobre 2008 à 22:57

La féminité, c'est la putasserie. L'art de la servilité. On peut appeler ça séduction et en faire un machin glamour.[...] Massivement, c'est juste prendre l'habitude de se comporter en inférieure. Entrer dans une pièce, regarder s'il y a des hommes, vouloir leur plaire. Ne pas parler trop fort.[...] Ne pas s'asseoir en écartant les jambes, pour être bien assise.Ne pas s'exprimer sur un ton autoritaire. Ne pas parler d'argent. Ne pas vouloir prendre le pouvoir. Ne pas vouloir occuper un poste d'autorité. Ne pas chercher le prestige. Ne pas rire trop fort. Ne pas être soi-même trop marrante.[...] gommer tout ce qui relève du domaine de la puissance.  [...]   N'importe quel connard rougi à l'alcool, chauve à gros bide et look pourri, pourra se permettre des reflexions sur le physique des filles.   [...]   Etre complexée, voila qui est féminin. Effacée. Bien écouter. Ne pas trop briller intellectuellement. Juste assez cultivée pour comprendre ce qu'un bellâtre a à raconter. Bavarder est féminin. Tout ce qui ne laisse pas de trace.   [...]   Je ne dis pas qu'être un femme est en soi une contrainte pénible. Il y en a qui font ça trés bien. C'est l'obligation qui est dégradante ...

King Kong Theorie de Virginie Despentes

Dimanche 13 juillet 2008 à 17:40

        Une Guerrière De La Lumière fait toujours des gestes hors du commun. Elle peut danser dans la rue en se rendant à son travail ou regarder un inconnu dans les yeux et parler d'amour au premier coup d'oeil. Défendre une idée qui peut paraître ridicule. La Guerrière De La Lumière se permet ce genre de choses. Elle ne craint pas de pleurer de vieux chagrins, ni de se réjouir de nouvelles découvertes. Quand elle sent l'heure venue, elle abandonne tout et part pour l'aventure dont elle a tant rêvé. Quand elle comprend qu'elle est à la limite de sa résistance, elle quitte le combat, sans se sentir coupable d'avoir fait une ou deux folies inattendues. Une Guerrière De La Lumière ne passe pas ses jours à tenter de jouer le rôle que les autres ont choisi pour elle !

 

 

 

 

extrait du Manuel du guerrier de la lumière de Paulo Coelho féminisé

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